Elle noie son fils pour des taches sur ses habits !
Au cœur du Morbihan, une affaire sordide nous rappelle la complexité de la nature humaine et les abysses dans lesquelles elle peut parfois plonger. Un cas qui s’est soldé par une décision de justice aussi lourde qu’inéluctable.
Une brutalité inouïe
Le 13 septembre 2024 est une date qui marque un tournant décisif dans une affaire qui suscite émoi et incompréhension. Une femme, mère de famille de trois enfants, a vu l’implacable main de la justice s’abattre sur elle, lui attribuant vingt longues années de réclusion. Sa faute ? Avoir ôté la vie de son propre fils, un enfant de sept ans, dans un geste d’une brutalité inouïe.
Les événements remontent à février 2021, lorsque la prévenue, dans un excès de fureur difficilement compréhensible, a découvert son fils revenu à la maison avec des vêtements souillés. Un détail banal à l’origine de conséquences funestes. Malgré l’injonction de se rendre propre, l’enfant n’aurait pas répondu aux attentes de sa mère, alimentant une colère qui l’a poussée aux pires extrémités. Un témoin alors âgé de 13 ans a livré un témoignage glaçant, révélant que la mère aurait demandé de l’aide pour attacher et museler le petit.
La mère était convaincue que son fils était « possédé »
S’en est suivi la découverte macabre par une voisine : l’enfant gisait sans vie, abandonné au sol de la salle de bains. Les secours n’ont pu que constater que la mort était survenue des suites d’une asphyxie liée à la noyade et la suffocation.
L’accusée, une femme de 47 ans originaire des Comores, a affronté le tribunal avec une résignation énigmatique. « Oui, je suis responsable de (sa) mort, » a-t-elle admis, reconnaissant également avoir entravé l’enfant et avoir appliqué un châle humide autour de sa tête, alors que la victime implorait son pardon. La raison de cet acte impardonnable ? Une conviction que son fils était « possédé », car jugé « turbulent ». La réclusion à perpétuité lui pendait au nez, mais le verdict fut finalement de vingt années d’emprisonnement.